(1966 - Charles
Aznavour)
(Concert à Bobino)
Même lorsque l’on croit,
Que l’on n’attend plus rien,
Que l’on n’attend plus rien,
Même lorsque l’on croit.
On attend que la vie, nous l’apporte,
Nous l’apporte aujourd’hui ou demain.
Même lorsque l’on sait,
Que la nuit est venue,
On espère toujours,
Le passant inconnu,
Qui viendrait à heurter notre porte,
Comme le voyageur attendu.
Il y a toujours une place vide,
Un amour à prendre, un cœur qui s’ennuie,
Il suffit d’un mot, d’un geste timide,
Et voilà nos mains soudain réunies.
Même lorsque l’on croit,
Que l’on n’attend plus rien,
Quand les volets sont clos,
Quand le feu est éteint,
Nous attendons toujours quelque chose,
On attend quelque chose ou quelqu’un.
Il y a toujours une place vide,
Un amour à prendre, un cœur qui s’ennuie,
Il suffit d’un mot, d’un geste timide,
Et voilà nos mains soudain réunies.
Quand on croit que plus rien,
Ne peut nous arriver,
Quand on croit le bonheur,
Impossible à trouver,
On continue toujours à attendre,
On continue toujours à rêver,
A rêver.