(1960 - Y. Mahar / Eddy Marnay / Yohanan Zaraï)


Quand j’étais encore une enfant
Je me souviens que mes parents
Me contaient souvent cette histoire jolie
Y’avait trois amis, deux grands et un petit

Qui avaient semé un matin
Trois graines au milieu d'un jardin
Et le lendemain trois rosiers ont fleuri
Deux grands d’un côté et de l’autre un petit
La, la, la, la, la, la, la, la,
Deux grands d’un côté et de l’autre un petit

Les trois amis se sont mariés
Après avoir beaucoup cherché
Ils faisaient ma foi des couples assortis
Deux grandes, une petite, ils avaient bien choisi

L’idée leur vint évidemment
D’en faire bientôt des mamans
Mais le résultat fut plutôt surprenant
Ils eurent trois enfants, deux petits et un grand
La, la, la, la, la, la, la, la,
Ils eurent trois enfants, deux petits et un grand

Ils travaillaient dans une banque
Mais voilà qu’un jour il eut manque
Trois liasses au complet, trois paquets de billets
Dont l'un était mince, les deux autres plus épais

Et bien qu’ils n’aient jamais volé
C’est eux qu’on voulu arrêter
Mais dans leurs colères ils tuèrent les trois flics
Qui étaient bien sur deux grands et un petit
La, la, la, la, la, la, la, la,
Qui étaient bien sur deux grands et un petit

Il n’en fallait pas plus je pense
Pour les mener à la potence
Et pour leur passer la corde au matin gris
On prit trois bourreaux, deux grands et un petit

Oui mais le ciel qui prend à coeur
De réparer bien des erreurs
Fit baissait la courbe de la  bourse et l’on vit,
Mourir ce jour trois banquiers à Paris
La, la, la, la, la, la, la, la,
Mourir ce jour trois banquiers à Paris
La, la, la, la, la, la, la, la,
Et même qu’ils étaient deux grands et un petit