heureusement


(1964 - R. Gall / F. Véran)


Heureusement
Qu’il me restait des souvenirs
D’inoubliables souvenirs
De ce printemps
Heureusement
Que je me laissais étourdir
En repensant à tous les rires
De chaque instant

Y’avait eu ce départ
Y’avait eu cet adieu
Y’avait eu ce mouchoir
Agité dans la gare
Pour mourir sur mes yeux

Heureusement
Quand je rentrai à la maison
Résonnait encore ta chanson
Heureusement

Heureusement
Toutes les choses autour de moi
A tour de rôle parlaient de toi
Comme au présent
Malgré cela
Le chagrin en moi s’installait
Dansait un drôle de ballet
Et grandissait

Car en face de moi
Y’avait ce désespoir
Y’avait la pluie, le froid
Et comme un grand couloir
M’attirant loin de toi

Heureusement
Quand tout semblait désespéré
A ma porte on avait sonné
Au même instant
Heureusement

Heureusement
Car nous voilà les larmes aux yeux
Car nous voilà parlant de ça
Tous les deux
Comme avant