
(1985 - Alain Garcia /
Cyril Assous)
Les
murs sont trop murs
Ils
vont bientôt tombés
Les
murs sont trop murs
Pour
qu’ils restent scellés
A
cette drôle de terre
Qui
est tellement ronde
Que
c’est dur de se taire
Avant
la fin du monde
Prends
le mur de Berlin
Comme
le mur de la honte
C’est
le mur du destin
Où
personne ne monte
Le
mur de l’Atlantique
Dans
des dunes enfoncées
Rêve
d’une Amérique
Qui
viendrait s’échouer
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Retrouver
tout l’amour qui est en nous
Oublier
la folie qui est dessous
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Les
murs du souvenir
C’est
les murs du silence
Ils
sont allés mourir
Pour
notre indifférence
La
grande muraille brisée
Sous
le soleil levant
Rouges
et jaunes séparés
A
chacun ses enfants
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Retrouver
tout l’amour qui est en nous
Oublier
la folie qui est dessous
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Le
dernier le plus vieux
N’a
pas été construit
Je
dirai même mieux
Qu’il
a été détruit
Comme
les murs d’une maison
Où
résiste un côté
Mur
des lamentations
Attends-moi
pour prier
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Retrouver
tout l’amour qui est en nous
Oublier
la folie qui est dessous
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
Et
je pars, je m’en vais même à genoux
Jusqu’au
bord de nos cœurs garde-fous
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