robeafranges


(1969 - Fr. Fumière / F. Gérald / Chris Gochtov)


J’ai retrouvé la vieille à franges
En satin noire, ornée de faux diamants
Qu’avait appartenue à l’une de mes tantes
Qui vivait à Paris et prenait du bon temps
Et je crois bien que vers les années trente
Cette petite robe, au décolleté savant
Dans une succession d’étreintes enivrantes
S’est retrouvée sur une chaise bien souvent.

C’était le temps de la grande insouciance
La vie n’était qu’un joyeux tourbillon
On s’amusait sans presque d’importance
A la sombre couleur de l’horizon
Et tout d’un coup devant cette robe à franges
Tout imprégnée des choses du passé
J’ai senti dans mon cœur, comme un curieux mélange
D’envie de rire et d’envie de pleurer.

J’ai retrouvé la vieille robe à franges
En satin noire, ornée de faux diamants
J’aimais sans la connaître cette fameuse tante
Dont il ne fallait pas parler devant les enfants
Est-ce qu’elle vient d’un diable ou bien d’un ange
La douce voix qui me dit maintenant
Comme si elle sortait de cette robe à franges
On ne prend jamais assez de bon temps.

Oh non, non, non
On ne prend jamais assez de bon temps
Oh non, non, non
Petite écoutes-moi profites en
La, la, la, la, la, la, la