(2007 - Jean-Roger Caussimon / Eric Robrecht)
Toute caresse, toute confiance se survivent !
Ces mots tous simples de lumière
Paul Eluard les a écrits
Mots plus fervents que la prière
Et plus éclatant que le cri
Ils sont plus forts que l’invective
Que la violence ou le mépris
Ils ont jailli comme l’eau vive
Le cœur y parle avant l’esprit
Toute caresse, toute confiance se survivent !
Ils sont les lendemains qui chantent
Et ce bonheur toujours promis ?
Dans les cités indifférentes
Chacun croit voir ses ennemis
Mais, si par hasard il arrive
D’entrevoir un regard ami
Parmi tant d’ombres fugitives
Que ce regard soit retransmis
Toute caresse, toute confiance se survivent !
Pour la berceuse maternelle
La voix du père, en la maison
Et pour le souvenir de celles
Qui t’aimaient plus que de raison
Que rien ne parte à la dérive
Et que le bonheur d’un instant
Sur un ciel d’avenir, s’inscrive
Et resplendisse avec le temps
Toute caresse, toute confiance se survivent !