
(1964 - Jacques Plante)
Le
vent se lève,
Le vent se lève,
La
mer a comme des frissons
Le
jour va naître,
Le jour va naître,
Le
ciel pâlit à l’horizon
Allons
courage,
Tous à l’ouvrage
La
terre est encore loin
Hissons
la voile
Sous les étoiles
Debout
! Nous dormirons demain,
Debout
! Nous dormirons demain
Le
vent se lève,
Le
vent se lève,
L’azur
se tend comme un drapeau
Le
vent qui siffle,
Le
vent qui gifle,
Le
vent nous coule sur la peau
je
me sens Ivre,
Ivre de vivre
Comme
ces oiseaux blancs
Qui
nous arrivent
Et qui nous suivent
A
grands coups d’ailes nonchalants,
A
grands coups d’ailes nonchalants
Le
vent se lève,
Le
vent se lève,
Le
vent fidèle du retour
Que
je sois forte,
Jusqu’à ma porte
J’aurais
tant attendu ce jour
Jusqu’à
ma porte,
Après qu’importe
Si
je pleure à mon tour
Peut-être
même
Celui
que j’aime
Aura
une larme d’amour,
Aura
une larme d’amour
Notre
sillage
Se perd au large
Et
meurt là-bas tout doucement
Un
peu d’écume,
Un rien de brume
Qui
joue au loin avec le vent
Le
vent se lève,
Le
vent se lève,
Le
vent fidèle du retour
Le
vent se lève,
Le
vent se lève,
Le
vent fidèle du retour
Le
vent se lève,
Le
vent se lève,
Le
vent fidèle du retour